QUOI DE NEUF

Pour fêter cette fin de session 2017, l’atelier d’écriture de La Paillette et l’atelier de peinture Martenot ont eu envie de croiser leurs pratiques artistiques et de créer ensemble et simultanément des « œuvres communes » au cours d’un bref moment d’ improvisation.
Cela s’est passé le samedi 10 juin.

Nous sommes partis de l’idée simple que tout créateur, peintre ou écrivain en l’occurence, concentre principalement son énergie pour faire croître le désir chez son spectateur ou lecteur, en vue de le séduire par une représentation intense, qu’il s’agisse d’un ou plusieurs personnages ou de leur corps, ou bien d’un lieu ou d’un paysage, ou bien d’une chose ou d’une œuvre...On cherche en même temps à produire du beau afin d’émouvoir et de toucher les sens.

La suggestion du désir, la séduction et la quête du plaisir constituent un inspirateur et un moteur de la création artistique , cette recherche est commune au peintre et à l’écrivain.

Neuf peintres et neuf « écrivants » se sont ainsi retrouvés, répartis en « duos », avec pour « consigne » de représenter et d’illustrer cette recherche quasi sensorielle ou d’en rendre compte.
Les peintres avaient deux heures pour réaliser leur tableau, les « écrivants » disposaient d’une heure pour composer leur texte.

Rendez- vous leur a d’abord été donné dans l’atelier d’Annie pour faire connaissance et travailler, ensuite de quoi tous se sont retrouvés en fin d’après- midi chez Elisabeth et Guy où les attendaient une quarantaine d’invités impatients de découvrir les tableaux si rapidement composés et d’entendre les textes qu’ils avaient suscités. À ce qu’il paraît chacun s’y est retrouvé, ce qui n’était pas gagné…

Annie Joullié et Guy Faure. 12 juin 2017