Ce dimanche 20 août, dix huit « écrivants » se sont retrouvés dans les jardins Soubeyran à La Paillette pour participer à l’atelier d’écriture qu’organisent depuis plusieurs années à pareille époque les Amis du temple, sous l’égide de Jean Dumas et, depuis leur récente transformation en association, d’Hélène Soubeyran.
Pour l’animation de la journée, Guy Faure s’est inspiré de la canicule de cet été en proposant aux participants d’écrire une histoire sur le thème du réchauffement climatique.
Il a demandé à nos auteurs d’imaginer ce que pourrait observer, ressentir et vivre un voyageur propulsé en l’an 2068 dans une contrée frappée d’un réchauffement brutal et dont les populations auraient été transférées in extremis dans une vaste agglomération conçue pour être à l’abri d’un rayonnement solaire insupportable et résister à un air devenu irrespirable.
Pour construire cette histoire il a été demandé à chacun de se référer à un genre littéraire bien particulier et apparemment adapté au sujet : celui de l’utopie, genre fort prisé aux siècles passés pour exprimer une forte critique sociale et rêver d’une société meilleure.
Après quelques heures d’écriture on assista à la lecture publique des dix sept textes produits et qui feront l’objet d’une diffusion par les Amis du temple.
Les auteurs ont fait preuve d’une belle imagination, les histoires étant plus surprenantes et drôles les unes que les autres, avec toutefois un point en commun qui mérite d’être signalé : l’expression nette d’une forte capacité de résistance aux contraintes soi disant imposées par la situation et d’invention de solutions pour assurer sa propre survie face à l’adversité.
Le groupe a décidé en fin de séance de rassembler les textes dans une boîte qui sera enterrée dans le jardin Soubeyran pour être exhumée le 20 août 2068, à charge pour chacun de transmettre la consigne jusque là.
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