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Et si on essayait la joie...

Publié le 31 août 2018 par Guy Faure

La joie n’a pas bonne presse dans le monde contemporain, dans la littérature en particulier qui a souvent tendance à privilégier le tragique. Notre époque, dominée par le manque de repères, le sentiment d’insécurité, l’exaspération voire la colère, cultiverait le drame et serait peu encline à la joie.
Et pourtant beaucoup d’entre nous ont vécu des instants incroyables, presque impensables de joie en juillet dernier à l’occasion de la coupe du monde de football.

Cette référence a inspiré Guy Faure, l’animateur de la journée, pour le choix de la thématique proposée ce dimanche 26 août à l’imaginaire des dix- neuf « écrivants » qui s’étaient inscrits à l’atelier d’écriture réuni, comme les années précédentes, dans les jardins Soubeyran de La Paillette sous l’égide d’Hélène Soubeyran, présidente de l’Association des Amis du Temple, en présence de Jean Dumas.

Chacune et chacun s’est ainsi mis à inventer l’histoire d’un personnage- homme ou femme- qui d’une manière totalement imprévue allait connaître une joie intense bouleversant sa propre existence. Le personnage devait avoir pour caractéristique principale d’être quelqu’un de moyen, plutôt terne et peu expansif, à l’existence sans relief et sans grande perspective. Il s’agissait de décrire le ou les faits déclencheurs de cette joie et de montrer comment le personnage se laissait envahir par cette sensation délicieuse de légèreté. La proposition était assortie de diverses contraintes et consignes encadrant l’exercice.
Comme les années précédentes, nous eûmes droit en milieu d’après- midi à la lecture publique des quelques dix- sept textes qui feront cette fois encore à une diffusion par les Amis du temple.

Que tous les auteurs soient remerciés d’avoir su affronter dans la bonne humeur une thématique au demeurant difficile, car la joie se laisse difficilement apprivoiser.
Une fois encore, ils nous ont offert une grande diversité de situations et beaucoup d’originalité, et ce faisant, ont démontré que l’on avait bien raison d’essayer la joie.

Guy Faure

PS – Les participants de l’année passée se sont souvenus qu’ils avaient décidé de conserver, en l’enterrant dans le jardin Soubeyran, le recueil des textes du 20 août 2017, inspirés par le réchauffement climatique.
Ceci a été chose faite ce 26 août 2018 par les auteurs présents avec ce qu’il fallait de solennité et une émotion douce et confiante. Une déclaration de ce dépôt sera remis à la mairie pour qu’elle en garde la trace et les coordonnées et prévoit l’exhumation du recueil le 20 août 2068.

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